Tout m’a toujours semblé une montagne.
Tout a toujours été plus difficile pour moi que pour les autres. Du moins, c’est ce que je me disais. « Mais comment font ces autres à qui tout réussi ? ». Merci Jean-Jacques.
Non, il ne suffisait pas d’aimer, il fallait vivre.
Poster une lettre, préparer un dîner, faire une valise, perdre 3 kilos, passer mon bac, aller au rattrapage, le rater d’un point…Acheter un appart (raté), trouver une tenue pour une émission de télé (souvent raté), se coiffer pour un clip (toujours raté), accompagner Solal en sortie scolaire (souvent annulé), lire les notices, les recettes de cuisine, les règles du jeu, les instructions en tout genre (jamais fait).
Arrêter de boire (une année sur deux). En finir avec la cigarette (un jour sur deux).
Garder un mec, un boulot, un enfant (tout ça en même temps ?).
Tout me semble une montagne, oui, sauf écrire. Ou plutôt faire des listes.
Et puis on m’a annoncé un cancer du sein. Et la montagne n’était pas celle que j’imaginais.
Epictète et Marc Aurèle m’avaient convaincue il y a bien longtemps de l’utilité thérapeutique d’un journal intime.
Alors j’ai écrit. Presque tous les jours. Pendant des mois. Et puis je ne me suis plus arrêtée de parler à mon MacBook Air, parce que ça me donnait du courage, mais surtout, parce que ça me faisait avancer.
Ce récit est le témoin de ce que je ne pensais pas vivre, de ce que je croyais derrière moi. J’espère qu’il pourra accompagner certains d’entre vous à vivre l’instabilité des hauts et des bas face aux épreuves.
Tout a toujours été plus difficile pour moi que pour les autres. Du moins, c’est ce que je me disais. « Mais comment font ces autres à qui tout réussi ? ». Merci Jean-Jacques.
Non, il ne suffisait pas d’aimer, il fallait vivre.
Poster une lettre, préparer un dîner, faire une valise, perdre 3 kilos, passer mon bac, aller au rattrapage, le rater d’un point…Acheter un appart (raté), trouver une tenue pour une émission de télé (souvent raté), se coiffer pour un clip (toujours raté), accompagner Solal en sortie scolaire (souvent annulé), lire les notices, les recettes de cuisine, les règles du jeu, les instructions en tout genre (jamais fait).
Arrêter de boire (une année sur deux). En finir avec la cigarette (un jour sur deux).
Garder un mec, un boulot, un enfant (tout ça en même temps ?).
Tout me semble une montagne, oui, sauf écrire. Ou plutôt faire des listes.
Et puis on m’a annoncé un cancer du sein. Et la montagne n’était pas celle que j’imaginais.
Epictète et Marc Aurèle m’avaient convaincue il y a bien longtemps de l’utilité thérapeutique d’un journal intime.
Alors j’ai écrit. Presque tous les jours. Pendant des mois. Et puis je ne me suis plus arrêtée de parler à mon MacBook Air, parce que ça me donnait du courage, mais surtout, parce que ça me faisait avancer.
Ce récit est le témoin de ce que je ne pensais pas vivre, de ce que je croyais derrière moi. J’espère qu’il pourra accompagner certains d’entre vous à vivre l’instabilité des hauts et des bas face aux épreuves.
Vous pourrez gravir ces Montagnes Roses avec moi le 25 août, dans toutes les librairies de France et d’Outre France (qui auront eu la merveilleuse idée de le commander !)
En attendant, je vous souhaite de vivre chaque instant de cet été au soleil ou à l’ombre mais dans l’instant présent !
(Cette magnifique et poétique illustration est signée Noëllie Renucci, la meilleure d’entre nous, et l’instant « sourire » fut capturé par l’oeil bienveillant de Pixeline.)
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Les Montagnes Roses, à paraître le 25 août aux Editions Eyrolles Bien Etre