Il s’agissait de présenter Kérosène.
D’en dévoiler les sombres contours, l’incandescente noirceur, mais aussi l’éblouissant espoir qui allait finir par surgir de nulle part.

On avait 18 heures pour ça.
Lorsque l’on commence à se laver les cheveux et se maquiller à 3h30 du matin, on se dit que la journée va être longue. Mais on est bien en dessous de la réalité.

Il est 6h15 rue du Faubourg Saint-Denis.
On est en Mars, et l’aube me glace les os. Non seulement parce qu’il gèle littéralement, mais aussi parce que ça me rappelle tout ce que je fuis depuis 18 mois aujourd’hui.

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