Cela fait quelque temps maintenant que nous avons composé cette chanson pour Julie Zenatti, Romain Berrodier et moi-même. Il était question d’évoquer un quotidien, freiné par les évènements de la vie, abasourdi par le « rien », comme suspendu dans le temps.
C’était avant ce que nous sommes en train de vivre.
Sans parler de prémonitions (quoique j’avais déjà prédit la prise de 4 kg à l’annonce du confinement, les giboulées de ce mois-ci, et le manque de légèreté de la cérémonie des César), je préfère y voir une synchronicité. (je vous remets ici la définition, ça peut pas faire de mal : la synchronicité est l’occurrence simultanée d’au moins deux événements, qui ne présentent pas de lien de causalité, mais dont l’association prend un sens pour la personne qui les perçoit)
Il est donc question de monotonie, d’ennui, d’envies qui nous quittent, de l’exiguïté de nos vies, de jours qui se suivent et se ressemblent.
Mais au-delà de ce constat d’apparent néant, cette chanson est une ode à l’acceptation, à l’absence de perspectives, à l’incertitude de l’avenir… En bref, au moment présent.
Parce que seul le moment présent est créateur.
Et c’est là que réside toute notre liberté. Le champ des possibles. L’horizon grand.
Parfois, n’être personne en particulier, et ne rien faire de spécial, c’est être tout court.
Vous avez 2h.
Ou 2min50 ► https://lnk.to/riendespecial
Instant volé par moi-même (et par un déclencheur automatique d’iPhone…) (fierté) (chance) lors d’un road trip normand, pour le tournage du clip de « Rien de Spécial » (smiley voiture/mer/soleil/bourrasque/soleil/enlisement).
Ma première fois en voiture de collection avec pilote de choix (smiley « blonde canon »), qui n’a jamais vraiment réussi à passer la seconde (smiley « tête de Scream »)… mais promis, vous découvrirez tout ça de R à Z très bientôt (smiley de trépignement).
(Oui j’ai décidé de réaliser l’entièreté d’un post sans smiley ni hashtag)
(rébellion)
(réhabilitation de la parenthèse)
(RDS)